Projet de recherche
Research project
2023-2026
Gender Ecology TV Series / GETS
Coordinatrice : Sophie Suma
❤︎ Assistante de recherche contractuelle : Julie Vezard (Post-Master ECCACV – Université de Strasbourg)
❤︎ Stagiaires : Karima Chelali, Clarissa Devin, Perrine Féricot, Élise Haselvander, Cassia McPhilliamy, Auxence Robert
⚑ Institutions partenaires : Programme Cultures visuelles, ACCRA UR 3402, ITI CREAA, Université de Strasbourg, Cosmos, L’Observatoire des images, Éditions Deux-cent-cinq
✌︎ Financements : Départements de sociologie et d’Études environnementales de DePaul University Chicago (3 000€) – IDEX RMSE FRANCE 2030 Université de Strasbourg (1 000€) – Centre de recherche et d’expérimentation CREAA Université de Strasbourg (5 000€) – ACCRA UR 3402 (1 500€)
Résultats (en cours) : 9 Publications (diverses) + 6 communications + 1 Séminaire
➭ Écologies visuelles – Écoféminismes – Écologies queer – Environnements – Milieux – Série tv – Études de culture visuelle – Études de genre – Corps fluides – Études queer
✏︎ Les images audiovisuelles sont très présentes dans notre quotidien. En premier issues du divertissement, après avoir opéré un tournant “pédagogique” (Laugier, 2019), l’hypothèse de ce projet suppose que les séries tv opèrent désormais un tournant “politique”, et qu’il pourrait bien être féministe et queer (Parsemain, 2019). Que nous disent-elles alors de la rencontre entre les questions de genre et d’écologie ? Comment se défaire des imaginaires androcéniques (androcenic imaginaries) lorsque l’on veut continuer de vivre sur une planète encore “vivante” ? Par l’intermédiaire d’un travail iconologique et d’une étude poussée des personnages (analyses des pratiques et du concept de ”Corps fluides”, ce projet vise à interroger le rôle que tiennent les séries TV dans notre propre capacité à incorporer au quotidien les corps et les pratiques écoféministes et écoqueer que les images font performer à l’écran. Il s’agit ici de mesurer leurs impacts sur les publics, et en retour les effets que produisent l’appropriation de ces pratiques et de ces personnages par les humain·e·s sur l’écriture de nouveaux récits (approche écologique de l’étude des images).